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Sur la route du Tour…
Cette année le Tour de France ne traversait pas la vallée de l’Aubance, comme ce fut le cas il y a dix ans, mais faisait étape dans la grande ville toute proche : Angers. Nos journalistes et photographes, passionnés de vélo et de grandes manifestations sportives sont donc allés sur la ligne d’arrivée comme bon nombre d’habitants de l’Aubance et de toute la région angevine.

l'attente devant la ligne d'arrivée
Partis de Bonneval (Eure et Loir), les coureurs du Tour de France faisaient étape dans la bonne ville d’Angers après un périple de 196 Km. L’évènement étant de taille, tous les angevins avaient fait le déplacement afin de voir de près leurs favoris en découdre sur la ligne d’arrivée située devant l’hôtel de ville d’Angers. Dès le début de la matinée, ils étaient plusieurs milliers à envahir les boulevards du centre ville. Reconnaissables aux banderoles et aux accoutrements qu’ils arboraient fièrement, les plus motivés prendront rapidement place derrière les barrières métalliques installées de part et d’autre de la ligne d’arrivée. Le repas dans le sac à dos et les boissons à proximité, ils resteront ainsi, le nez collé sur le grillage, jusqu’au sprint final prévu vers 17h. Au fil des heures, la foule grossissant, ceux qui avaient eu la bonne idée de se placer dès le matin dans cet endroit stratégique le plus disputé, se retrouveront progressivement écrasés contre les barrières. Mais pas question de perdre une image de cet instant inoubliable où ils verront le vainqueur lever les bras en signe de victoire. D’ailleurs certains seront tellement aplatis contre le grillage qu’ils n’arriveront pas à extirper leur appareil photo au moment opportun. Mais qu’importe, pour peu qu’ils n’aient pas oublié de préparer leur magnétoscope, ils auront l’occasion de se revoir furtivement, sur le reportage de la télévision nationale. Ils pourront dire à leur entourage « j’y étais ! ».

Vers 13h, alors que le soleil peine à chasser les nuages, les cars et véhicules des équipes sportives, arrivent progressivement sur le boulevard Foch, dans le prolongement de la ligne d’arrivée. Les techniciens des stations de TV installées Place Lorraine et dans le jardin du Mail, déroulent des kilomètres de câble et installent leur plateau de tournage pour les interviewes d’après course. La foule a largement débordé la ligne d’arrivée pour se répartir sur la place Mendès France, vers le centre de Congrès, de chaque coté d’un virage qui pourrait être dangereux si la pluie se met à tomber, derrière les barrières du Boulevard Ayrault et de la rue du Maine, c'est-à-dire dans le dernier kilomètre de course. Alors que certains élèvent déjà des banderoles citant les cyclistes régionaux, d’autres arborent des inscriptions sur leur visage à la gloire du Tour de France. Des enfants se sont mêmes maquillés en jaune, en vert, en blanc à pois rouges, à la couleur des principaux maillots remis aux coureurs lors des classements. Si les premiers arrivés ont réussi à se mettre tout près de la zone de course, d’autres sont juchés sur tout ce qui permet de voir par-dessus les premiers rangs de spectateurs. Le mobilier urbain, les cabines téléphoniques, les feux tricolores, les panneaux de signalisation et les arbres sont occupés par une foule très excitée à l’idée de vivre un grand moment. Certains ont même acheté pour l’occasion des échelles et autres échafaudages afin de pouvoir, eux aussi, jouir du spectacle qui devrait se dérouler sous leurs yeux.

Ils sont passés tellement vite…
le sprint final (photo S. Aubinaud)
A 16h, les premiers véhicules de la caravane publicitaire font leur apparition. La foule assez calme depuis le matin, se met soudain à s’agiter pour saisir au vol la moindre casquette, tee-shirt ou objet publicitaire inutile mais qui fera date dans les archives familiales. Certains se battent pour attraper les quelques gâteaux salés ou les mini sacs de bonbons balancés par des hôtesses juchées sur des véhicules aux formes et aux couleurs des produits de consommation dont ils assurent la promotion. Soudain un sac contenant une dizaine de bonbons acidulés tombe devant nos pieds. Un enfant se précipite pour le ramasser, aussitôt écarté par une mère de famille qui, pour éviter que l’enfant s’approprie les friandises, met rapidement le pied sur le sac en criant : « il est à MOI, il est à MOI !!! ». Le spectacle est dans la rue, la cupidité aussi.

Et puis soudain les premières voitures officielles et les motos des journalistes arrivent sur les boulevards. Dans le ciel, deux hélicoptères de la télévision, se déplacent lentement comme magnétisés par un objet situé au sol. Alors que le chroniqueur annonce que les premiers coureurs viennent de pénétrer dans le centre ville, la foule se fait plus attentive, les appareils photos et les caméscopes sont prêts à saisir l’instant. En quelques secondes la tête de la course descend la rue du Maine, avale la petite côte des boulevards Ayrault et Carnot puis arrive devant l’hôtel de ville. Et voilà c’est déjà fini. Une journée d’attente, pressé contre des barrières métalliques pour espérer reconnaître ceux qui font la une des journaux sportifs de la télévision. Et, ils sont passés tellement vite …

Mais à Angers, les spectateurs auront pu reconnaître leurs idoles. Sous la flamme rouge du dernier kilomètre, dans la rue du Maine, très étroite, le peloton compact s’est approché trop près des barrières de sécurité. L’un des cyclistes est tombé, entraînant le plus gros de la troupe dans sa chute. En quelques instants le peloton s’est effondré tel un château de carte. Les sportifs, pris dans cette chute collective, comprenant que désormais la victoire d’étape leur avait échappé, sont repartis tranquillement vers la ligne d’arrivée.

Au fait, nous allions oublier l’essentiel. C’est le belge Tom BOONEN de l’équipe Quick Step qui remporte le sprint final à plus de 57 Km/h. Thomas VOECKLER conserve son maillot jaune et le favori Lance ARMSTRONG est sixième à 09' 35".

10/07/2004
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